Commentaire du texte de David Hume

 

 

 

 

Dans ce texte, l'auteur traite le sujet d'une partie de la nature humaine. Il expose ici un coté très individuel, matériel et égoïste. Il parle ensuite des moyens trouvés par certains hommes afin d'arranger quelques uns des défauts la nature de tous pour qu'ils puissent vivre ensemble.

Dans ce commentaire nous allons étudier quels sont les moyens qui ont permis à l'homme de pouvoir évoluer harmonieusement en société.

  La première partie de ce texte est à la première personne, l'auteur nous donne un exemple clair de cette particularité (l'individualisme, …) qui concerne les hommes. Il enchaîne les idées de causes en conséquences afin de le valider. Cet exemple nous donne les résultats négatifs d'une telle nature chez l'homme ; ces derniers sont justement cités pour arriver à l'exposition des solutions à ces défauts de notre nature.

 

 

  Les deux hommes présents dans le texte constituent un symbole du travail puisqu'ils cultivent le blé. L'intérêt de leur travail est grand, pourtant l'auteur va nous démontrer que même dans une situation comme celle-ci les hommes sont individuels et surtout méfiants.

Les premières phrases du texte sont très explicites. Elles parlent de ces deux hommes qui pourraient s'aider mutuellement puisque ici leur propre avantage en dépend. Cette aide n'est ni une reconnaissance, ni une disposition favorable de l'un envers l'autre. Cette aide, ou seulement ce travail commun représente un profit pour tous les deux. Seulement, le coté égoïste, individuel et méfiant de l'homme qui est très développé l'amène à ne vouloir travailler et vivre que pour lui. L'homme ne veut pas et ne voit pas pourquoi il suerait pour quelqu'un qui lui est indifférent, s'il ne retire pas un bénéfice suffisant à ce service.

De cette attitude, il est évident que l'homme ne peut que perdre ses biens car l'homme est très matériel, il ne voit que par ses biens (immobilier, argent et même nourriture). Les êtres humains souhaiteraient un retour à une "bonne action" car le fait de travailler pour quelqu'un d'autre n'est pas à titre gracieux, ils sont donc souvent déçus et ne réitèrent plus leur action.

Les "récoltes" ont plusieurs sens : Elles signifient les récoltes agricoles mais on appelle aussi "récoltes", les fruits de tous les travaux, qu'ils soient manuels, intellectuels ou autres. Seul, l'homme est faible mais reste naturel c'est à dire fier et individuel.

  "Le temps change" mais pas la nature humaine qui n'est pas sujet a changer vraiment car elle fait partie des caractères définissant l'homme. C'est une nature originelle comparable à celle des animaux. Nous nous comportons comme eux, de manière solitaire et pour notre bien ; cependant nous possédons d'autres caractères en lus d'eux et qui nous rendent humains, comme l'amour, la pitié, l'intelligence…

Nous agissons comme nous avons appris à agir donc dans le sens de notre nature.

Seulement, les humains possèdent, contrairement aux autres êtres vivants, une intelligence et une raison qui sont mises au service (entre autres) non pas de changer nos principes primitifs mais de les réorienter à de meilleures fins. Ces dernières signifient en fait une vie possible en société, ce que l'auteur appelle "l'intérêt public".

Les personnes qui ont le projet que l'homme oublie sa nature agissent en vain. Ces personnes essaient plutôt de mettre en retrait nos intérêts par rapport à la vie en société. Elles sont conscientes que l'homme restera le même au plus profond de lui et c'est pour cela qu'elles ne tentent pas de modifier l'homme et ses principes ancrés depuis son apparition. On ne peut absolument pas changer la nature propre à l'homme, même si elle évolue au cours du temps.

L'auteur insiste bien sur le fait qu'un progrès n'aurait jamais existé si ce dernier avait pour  but d'éliminer les défauts de notre nature, car cela est impossible. Les intérêts très vifs des humains sont en priorité leur propre bien-être et "leur intérêt".

Certaines personnes ont mis en place des politiques et parallèlement  des principes moraux sont nés.

Les politiques, aussi différentes qu'elles soient ont toutes pour but de satisfaire les hommes autrement qu'eux même le font. C'est à dire qu'elles ont pour but d'éviter que les hommes répondent de leurs envies de manière égoïste et donc avec des conséquences négatives pour les autres. Les hommes, s'ils agissent en suivant leur nature originelle nuisent largement à autrui. Ces politiques procèdent de manière à satisfaire l'un puis l'autre, elles tentent de mettre en place une certaine solidarité et un certain respect qui n'ont rien à voir avec l'amitié ou la reconnaissance.

Cela n'est possible qu'avec des lois qui obligent aux hommes de ne pas répondre à leurs intérêts ou à leurs envies soudaines, mais plutôt d'utiliser ce que nous avons acquis : la raison. Avec elle nous pouvons agir de manière à combler, bien ou moyennement bien, nos envies et à ne pas déranger autrui et pourquoi pas le satisfaire également.

De ce fait l'homme peut vivre avec d'autres sans les nuire vraiment.

 Cependant, comme la nature humaine n'est pas changeante, il reste chez tous les hommes l'attente d'un retour à un service rendu. Il est évident que, même si les hommes essaient de se respecter, il ne règne pas moins de philanthropie entre eux s'ils n'ont pas d'intérêts communs. Par contre, la morale instaurée au sein des humains fait qu'une personne bénéficiant d'un service et refusant de le rendre est en position négative, cette dernière ne respecte pas la conduite à suivre. Cela est né d'une morale qui nous rend supérieure aux autres êtres tels que les animaux.

 

 

Nous avons vu dans ce texte que, malgré une nature assez primitive de l'homme, une nature qui se rapproche de celle des animaux et qui n'est pas vraiment la meilleure pour vivre harmonieusement en  communauté, les êtres humains ont pu vivre en société, s'organiser et se respecter.

Cela a été possible grâce à leur raison et à leur expérience qui leur ont permis de comprendre que seuls ils étaient faibles et, donc, qu'il fallait apprendre à vivre mais pas que pour soit même.

 

 

 

BELICCHI Maud

* Retour *

 

[nOrThFaCe]©2003-2004  .:.  webmaster: northface