FORCES GENERALES
Il existe une
force permettant au planeur de
rester en équilibre quand il est en
vol : la résultante
aérodynamique.
Cette force
n’apparaît que lorsqu’il y a un
mouvement, c’est à dire que sans
vitesse initiale cette force «
n’existe pas », elle ne porte pas
le planeur.
-=
schéma =-
La
traînée :
Cette force
est une composante de la résultante
aérodynamique. La traînée est une
force dirigée vers l’arrière,
parallèlement au vent relatif ; elle
s’oppose donc au mouvement du
planeur.
La traînée
diminue les performances du planeur.
En profilant le planeur, plus
précisément en profilant le fuselage
et les ailes, nous pouvons atténuer
cette traînée.
Il faut
également savoir que la traînée
augmente quand la vitesse augmente (
elle est proportionnelle au carré de
la vitesse => k.v² ).
La portance
dynamique :
Elle constitue
l’autre composante de la résultante
aérodynamique. Elle est donc dirigée
vers le haut, perpendiculaire au
vent relatif. La portance est
fonction des caractéristiques du
planeur (elle dépend du fuselage,
des ailes…).
Nous pouvons
expliquer le fait que la résultante
aérodynamique n’existe qu’en
présence d’un mouvement en donnant
un exemple :
L’eau tout
comme l’air est un fluide, or si
nous réfléchissons aux sports
nautiques, comme le ski, nous nous
apercevons bien de la poussée de
l’eau sur les skis lors du mouvement
et qui permet aux skis de ne pas
couler.
Les molécules
de fluide, entraînée vers le bas
quand elles sont soumises à une
poussée, ont une réaction d’autant
plus forte qui permet le vol. Cette
poussée est appelée portance
dynamique.
Dans le cas
d’un vol plané, la résultante
aérodynamique n’est constituée que
de la portance dynamique, elle vient
directement s’opposer au poids et il
n’existe plus que deux forces qui
sont verticales et en équilibre.
La
finesse :
Le poids étant
toujours plus important que la
portance, nous devons nous attendre
à un mouvement descendant. Le
planeur, une fois lâché dans les
airs, s’il suit un mouvement
rectiligne (sans que le pilote
n’agisse sur les leviers de
direction) aura une certaine finesse
qui s’exprime par la formule
suivante : c’est le rapport de la
distance parcourue sur la hauteur de
départ.
=>
f
= D/H